Madagascar compte 26
000 habitants sur 587 000 km². C'est la cinquième plus grande île au
monde.
La
forêt primaire a vu sa surface grandement diminuée au profit de
l'agriculture et des brûlis illicites. Depuis 2003 le gouvernement
malgache a lancé un programme d'aires protégées (3.7 millions
d'hectares).
La biodiversité y est très variée, très riche et
unique au monde de part son isolement. Comme dans beaucoup de pays,
elle est menacée par la déforestation et le réchauffement
climatique.
Le nord de l’île est plus humide que le Sud
surtout sur la côte Est.
La meilleure saison pour la photo animalière, va de septembre à
novembre, juste avant la saison des pluies.
En septembre, on y rencontre les mères avec leurs petits lémuriens, en
novembre, avec la saison des pluies qui commence, les batraciens
peuplent les mares. Plus tard dans la saison les déplacements dans ces
biotopes deviennent difficiles et la végétation plus dense complique
les prises de vue.
La
majorité de mes photos a été prise en sous-bois avec des conditions de
prise de vues parfois difficiles, il faut passer à travers les
branchages toujours faire attention à la lumière, mais quel plaisir
lorsque la photo traduit cette ambiance très particulière.
La
faune n'est pas très sauvage et se laisse approcher. Cependant,
certaines espèces de lémuriens grimpent dans les arbres à la moindre
alerte. Le ,zoom comme le Sigma 60-600mm esst certainement l’objectif
le mieux approprié. Pour la proxy j'ai utilisé un Sigma 180mm macro. Je
n’ai que très peu utilisé le flash (YN-24EX de YONGNUO) sauf pour
déboucher légèrement les ombres ou la nuit.
Ce fut un super-voyage
Merci à notre guide francophone Lazasoa Tahiry Rakotoarimiza
Merci à notre guide francophone Lazasoa Tahiry Rakotoarimiza (lazanifa@gmail.com)
et à notre chauffeur Pascal
Nous avons préparé ce voyage avec le photographe Vincent
Gesser responsable de l'agence Autograph Safaris.
Lien utile : http://fr.wikipedia.org/wiki/Madagascar
Buseu/Espagne (2017 et 2018 )
Après
avoir passé plus de 5 ans dans les gorges du Tarn à photographier les
vautours fauves, j'ai souhaité observer les trois autres espèces des
Pyrénées : moine, gypaète barbu et percnoptère. En Espagne, il y a
quelques sites où l'on peut faire d'excellentes photos dans de bonnes
conditions. L'un d'entre eux est à Buseu situé sur la commune Baix
Pallars (région du Pallars Sobirà, province de Lleida). Ce site est
géré par un passionné M. Jordi Canut Bartra. qui contribue activement à
la préservation de ces espèces menacées. Les vautours ont failli
disparaître d'Europe. Il y a 30 ans, ils n'y étaient, que quelques
centaines. Ils ont été persécutés par les éleveurs et les chasseurs
pour des motifs divers. Aujourd'hui bien que préservés ils sont encore
victimes de légendes tenaces. La réintroduction en France est plus
récente qu'en Espagne. Pour les vautours moine, gypaète barbu et
percnoptère, elle ne date que de quelques années, ce qui explique le
très petit nombre d'individus.
A Buseu ce projet s'intègre dans une action plus vaste de préservation
du territoire l’Altre Pallars S. L. Souhaitons que ce modèle perdure.
L'observation et la photographie se font à partir d'affûts vitrés.
Contacts buseu@buseu.es
et http://buseu.es/fr/contacts-page/
Lien http://buseu.es/
Inde (2018) : Tadoba et Bandhavgarh
Pour
nos quatrièmes voyage, nous avons choisis de partir trois semaines en
nous limitant à deux parcs (Tadoba et Bandhavgarh) et en terminant par
quelques jours Varanasis.
Nous avons contacté directement Atul
Dhamankar (atultiger@rediffmail.com, www.atuldhamankartiger.com/)
qui nous
a organisé le séjour à Tadoba. C'est un super guide, excellent
photographe et son chauffeur attitré est excellent. Attention, vous
devrez payer 600 roupies/safari/appareil photo, pour
les vidéo caméras c'est gratuit quel que soit le type.Je
vous conseille l'hotel Irai
Safari Retreat reservation@iraisafariretreat.com très
confortable avec un personnel aux petits soins pour leurs clients.
La
suite du voyage a été
confié à TravalTech
www.traveltecy.in. Amey Jambhekar nous a réservé les
hotels à Bandhavgarh (Tigergarh
Wildlife Resort) et à Varanasis (Divine Destination Hotel)
et
s'est occupé et s'est occupé de réserver les billets de
trains entre Tadoba- Bandhavgarh et Bandhavgarh-
Varanasis.
Le train a été une très
bonne expérience et le moyen le plus rapide. Certes, ils arrivent
rarement à l'heure (5 à 6 heures de retard) roulent plus lentement
qu'en France, mais ils évitent des trajets beaucoup plus longs par
avion. A noter que l'application pour smartphone, développée pour
suivre votre train, fonctionne à merveille. Les chauffeurs ont été
d'une gentillesse extrême attendant avec nous les trains.
Comme
pour chacun de nos voyages, l'impondérable arrive. Cette fois c'était
la grève d'Air France en Mars. Le voyage du retour a dû être différé,
car notre avion a été supprimé. Nous avons pris connaissance de cela 3
jours avant par un SMS d'Air France. Nous avons dû nous débrouiller
tout seul avec le personnel de l'hôtel Divine Destina à Varanasis. Ils
m'ont prêté leur mobile pour trouver un autre vol, 4 heures de
recherche et de discussion avec le bureau d'Air France à Delhi (celui
de Paris ne répondant pas) et nous ont réservé l'hôtel à Delhi. Encore
merci à cette équipe.
Ce voyage a été riche en photos et en rencontres.
Cette année, il y avait beaucoup de petits, ce qui donne toujours des
photos très intéressantes. Un regret, ces deux semaines dans les parcs
ont été encore trop courtes.
Nous rêvons d'y retourner. Les oiseaux indiens sont
magnifiques et il reste encore beaucoup d'autres ammifères à découvrir.
A suivre ..
France
La
faune sauvage Française est très difficile à observer et encore plus à
photographier car rares sont les endroits où la pression humaine et en
particulier la chasse y est faible. Mais ils en existent et là c'est
féerique. Quelles sensations quand vous avez un héron qui se pose à
quelques mètres, un ragondin qui passe devant vous, une échasse qui
vous frôle, un vol de flamants au-dessus de vous, des grues à 20 m qui
paradent.
Je m'efforce de prendre des photos par tout temps (neige, brouillard,
pluie). Sous la pluie ou la neige il se dégage plus d'émotion.
Mes zones de chasse sont multiples : Marquenterre (spatules, cigognes,
avocettes, grèbes, aigrettes, tadornes, fuligules, nettes rousses,
cygnes chanteurs, huîtriers pie, barges, etc.), Montier en Der (grues,
oies, hérons, aigrettes, etc.), la Camargue (flamants, hérons,
aigrettes, ibis, avocettes, échasses blanches, souchets, tadornes de
Belon, sarcelles, courlis, sternes, goélands leucophées, huppes
fasciées, milan noir, etc.), l'étang de Salses, le Tech (bécassines,
sarcelles, cigognes, milans noirs, spatules, hérons, aigrettes,
goélands leucophées, huppes fasciées, etc.), le Loiret,
l'Essonne/Vert-le-Petit (hérons, oies bernaches, cygnes, fuligules,
nettes rousses, etc.).
Les Vosges que je commence à découvrir grâce à un ami.
Les gorges du Tarn offrent d'énormes possibilités pour photographier
les vautours dans de très bonnes conditions.
J'ai découvert les Alpes (une toute petite partie) grâce à Fred Malguy,
guide de haute montagne et photographe, qui nous a permis d'approcher
les mouflons, marmottes et bouquetins http://www.balades-photos.com/
Merci aux équipes des parcs ornithologiques (Pont de Gau
www.parcornithologique.com,
Marquenterre
www.baiedesomme.fr,
Teich www.parc-ornithologique-du-teich.com)qui
m’ont, non seulement informé et
accueilli dans leur parc, mais
aussi renseignées sur les bons coins de leur région. Un grand bravo à la
LPO
qui fait un travail
pédagogique remarquable vis à vis du public et pour la protection des
espèces.
Patagonie Chilienne (2017)
La Patagonie se situe dans la partie
méridionale de l'Amérique du Sud. La Patagonie s'étend du sud de
l’Argentine, sur 1 140 000 km2, au sud du Chili sur 256 000 km2. Ces
deux régions sont séparées par la cordillère des Andes. Le meilleur
endroit pour observer et photographier le puma est le parc national
Torres del Paine. D'une surface d'environ 2 200 km², il a été créé en
1959 et déclaré réserve de biosphère en 1978 par l'UNESCO. Ce parc est
géré par l'organisme chilien Corporación Nacional Forestal (CONAF).
C'est un lieu majeur pour le trekking.
Nous avons préparé ce voyage avec le photographe Vincent Gesser
responsable de l'agence Autograph
Safaris.
Ce voyage était sous une bonne étoile et pourtant, une semaine avant de
partir notre hôtel Lago Tyndall a brûlé, mais la direction a trouvé une
solution la veille de notre départ en nous relogeant à l'hôtel del
Paine. Le personnel de ces hôtels a été super.
On dit que pour faire une belle photo, on doit être au bon endroit, au
bon moment, à la bonne lumière et bien grâce à nos guides locaux, cela
a été le cas. Pas évident de trouver un puma dans ce parc, le
"hors-piste" étant interdit, cela complique énormément les choses. Nous
avons eu beaucoup de chance d'avoir ces guides (merci Vincent), les
pumas à proximité de la route, à la bonne lumière et sans vent (c'est
rare dans
cette région). Mais avec de la pluie, on ne peut pas tout avoir, il
suffit de s'en protéger par des capes (pour nous et pour le matériel),
le vent c'est beaucoup beaucoup plus grave.
Si vous souhaitez faire ce voyage, sachez que vous ne serez pas garanti
de pouvoir y faire de bonnes photos des pumas. Ils sont peu nombreux,
dispersés et n'importe où (aussi bien à 1000m qu'à 50m, en zone
découverte ou pas). La connaissance du milieu est indispensable.
Pour augmenter vos chances, il faut partir le matin très tôt, entre
4:30 et 5:00, lorsque le puma revient de la chasse et avant que la
foule ne vienne perturber le milieu. Il faut être patient, vous ne les
verrez pas tous les jours. Pour augmenter vos chances, il faut y
séjourner au moins une semaine. D'après les guides, les meilleurs mois
seraient mars/avril, il y a de la neige et personne dans ce parc, cela
doit être sublime.
Liens utiles: fr.wikipedia.org/wiki/Patagonie
et
fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_Torres_del_Paine
www.faunesauvage.fr/fsphotographe/vincent-gesser.
Pantanal, foret brésilienne (2015)
Le
Brésil est une république fédérale de 26 Etats. Il s'étend sur 8,5
millions de km². C'est le cinquième du monde par sa superficie, 16 fois
celle de la France.
Le Pantanal (200 000 km ) s'étend principalement dans les États
brésiliens du Mato Grosso et du Mato Grosso do Sul et pour une moindre
surface en Bolivie et au Paraguay. Le Pantanal est une immense plaine
alluviale qui se transforme pour une grande partie de l'année en un
grand marais. Les inondations commencent entre septembre et décembre et
durent de 4 et 8 mois.
La faune du Pantanal est sans doute la plus riche de la planète. C'est
un sanctuaire où vivent 650 espèces d'oiseaux (1 580 espèces
répertoriées au Brésil), 80 espèces de mammifères, 400 espèces de
poissons, 50 espèces de reptiles, 3 500 espèces de végétaux.
Malheureusement, certaines espèces sont menacées comme: le jaguar, le
cerf des marais, la loutre géante, le capybara, le tamanoir, le canidé
guará (sorte de grand loup rougeâtre), le tapir du Brésil, l'ara
hyacinthe (3 000 individus). Les menaces qui pèsent sur la faune et la
flore sont nombreuses et toutes liées à l'homme: agriculture, élevage,
tourisme, chasse, braconnage, orpaillage, etc. 99 % du Pantanal est
aujourd'hui privatisé à des fins agricoles.
Ma femme et moi avons eu la chance de photographier certaines de ces
espèces grâce à notre guide francophone et à notre chauffeur qui ont su
les trouver et positionner le bateau afin que les prises de vues soient
les meilleurs.
Ce fut un super-voyage et qui comptera parmi l'un des meilleurs que
nous ayons fait. Nous sommes restés 9 jours sur place et par chance,
nous avons pu photographier le jaguar pendant 6 jours et même un
accouplement dans d'excellentes conditions, ce qui est extrêmement
rare. L'animal est d'un caractère discret et préfère les fourrés denses
aux berges ensoleillées. Grâce à la maîtrise de notre chauffeur, nous
avons photographié des loutres géantes en train de pêcher
durant
plus de deux heures au lever du jour. Pas facile, d'une part le bateau
doit être au plus proche sans gêner l'animal, être stabilisé malgré un
fort courant et d'autre part elles ne restent pas plus d'une minute ou
deux la tête hors de l'eau pour savourer leur prise puis replongent
pour en pêcher d'autres. Un regret, nous n'avons pas eu assez de temps
pour photographier correctement les oiseaux, cela sera peut-être pour
une prochaine fois.
Merci à notre guide francophone Yann
Riolando (agence local Bushmaster Ecotours/Brésil, contact
Pascal Edouard Crépin antipode@terra.com.br)
et à notre chauffeur Lopes Joilson pour sa compétence et sa
gentillesse, ainsi qu'à Sophie et Aurélie de l'agence Ojectif-Nature.
Hotel Porto Jofre
Organisateur Français : Ojectif-Nature
www.www.objectif-nature.com
Lien utile : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pentanal.
Inde (2014) : Gir National Park, Blackbuck national Park et Tadoba
C'est
mon troisième séjour en Inde et je confirme que les Indiens sont super,
ils ont tout fait pour rendre nos safaris fructueux. Au National Park
de Gir, le manager est intervenu pour nous obtenir le droit d'utiliser
mon gros télé et la caméra de ma femme. Notre
accompagnateur/naturaliste nous a emmené voir des chouettes très rares
entre deux safaris, ils nous ont même donné un coup de main
pourphotographier et filmer.
Ils se sont tous démenés pour que l'on photographie les lions, les
loups, les hyènes, les tigres, etc..
Pour la tranquillité des animaux, la visite dans les parcs naturels est
très réglementée, on ne pénètre que dans certaines parties (20%
environ), les chemins sont balisés et la durée des safaris est limitée.
Nous nous sommes donc limités à trois parcs : Gir National Park,
Blackbuck national Park à Velavadar (très beau lodge), Mohurli
parc (dans Tadoba Andhari Tiger Reserve) près de Tadoba.
Nous avons rencontré des problèmes de logistique dus aux manques
d'information et de préparation de l'agence "Terres Oubliées":
- Gir National Park : l'usage des télés est limité au 200mm et aux
petites caméras (600 roupies /safari/appareil) sinon ils peuvent vous
demander 500 $ /safari/appareil. C'est à la tête du client, mais si
vous restez plusieurs jours, on vous repère forcément.. Cela nous est
arrivé au bout du deuxième jour et c'est grâce à l'intervention du
manager du Lodge (Lion Safari Camp, Ajay Kumar Behera) que nous avons
pu continuer avec notre matériel. Demandez à être piloté par le
naturaliste Bacheme Simghe bs.birdwatching@yahoo.com.
- Blackbuck national Park à Velavadar : les caméras pro sont interdites
(un très grand panneau à l'entrée l'indique), pas de restriction pour
les télés (600 roupies/safari/appareil). Avec beaucoup de chance, vous
ferez de bonnes photos de loups et de Hyènes. Le Blackbuck lodge est
superbe et
l'on peut y faire de super photos d'oiseaux.
- Mohurli parc (Tadoba Andhari Tiger Reserve) aucune restriction 600
roupies /safari/appareil caméra gratuite quelque soit le type.
Contactez Atul Dhamankar atultiger@rediffmail.com
qui vous préparera
tout le séjour. Attention le parc est aussi grand qu'un département et
vous n'avez accès qu'à 20%, restez-y plusieurs jours (la semaine ,
c'est parfait) vous y ferez de super photos.
Certains parcs ont des jours de fermeture: nous sommes arrivés à
Mohurli parc le jour de la fermeture, mais aucun safari n'était prévu.
Un conseil avant de finaliser votre voyage rentrez en contact avec les
managers des lodges pour connaître les règlements et leur subtilité.
Ces règlements sont soumis à des changements fréquents et le prix
d'entrée des parcs peut varier considérablement d'une année à l'autre.
Les horaires des vols intérieurs peuvent changer, bien vérifier vos
vols
intérieurs avant de partir, ça vous évitera d'attendre quatre heures à
l'aéroport. Et attention au poids de votre sac photo (7 kg max), avec
13 kg (EOS 7D et 50D, télé 800mm, 100- 400mm et quelques bricoles) il
faut forcément argumenter. Mais les Indiens sont compréhensifs.
Faites du change dès votre arrivée, après c'est très aléatoire, les
distributeurs dans les petites villes
vous limitent à 10 000 roupies.
Vous pouvez retirer en plusieurs fois si votre banque ne bloque pas
votre carte entre-temps pour votre bien.
Voyage "organisé" par Laurent COCHEREL (accompagnateur photographe
professionnel) Terres Oubliées Nature www.terres-oubliees.com
et par l'agence locale India Footprints (qui nous a aussi bien aidée) www.indiafootprints.com.
Tanzanie(2012)
Ce pays de 40 M d’habitants a une
superficie de 950 000 km². Il est né de la fusion du Tanganyika et de
Zanzibar en 1964 après l’indépendance de
ces deux pays. Sa capitale est Dodoma, l'ancienne capitale Dar es Salam
est devenu le principal pôle économique. La Tanzanie est une des
grandes destinations pour les safaris photos. Les 15 parcs nationaux
couvrent 45 000 km², soit 5 % de la surface de la Tanzanie. Afin de
rester dans l’ambiance 24h sur 24h j’ai organiser ce voyage de 14 jours
(fin février début mars 2012, avant la saison des pluies) en camp
itinérant sous tente dôme. Le staff était composé d’un guide-chauffeur
anglophone, d’un cuisinier et de son assistant.
Nous avons séjourné dans le nord de la Tanzanie pour y découvrir la
région sud et le centre du Serengeti, là où se trouvent les
grands troupeaux de gnous et de zèbres en cette saison. A noter que la
migration de ces grands troupeaux ne s’arrête jamais. Ils décrivent un
grand « cercle » durant l’année au gré des « pâturages » qui va du
Masai-Mara (Kenya) de juillet à novembre au sud du Serengeti (Tanzanie)
de décembre à mars. Le voyage a débuté par le parc de Tarangire puis
nous avons exploré la région du Ngorongoro et son volcan (20 km de
diamètre, le second cratère du monde par sa taille). Nous avons
poursuivit dans la région de Ndutu lieu de concentrations de zèbres et
de gnous en cette période. Les deux lacs salés Masek et Ndutu
accueillent des flamants nains, des petits échassiers, les rives sont
fréquentées par les rapaces, par les lions etc. Nous sommes ensuite
remontés vers le centre du Serengeti dans la région de Seronera. Le
Serengeti abrite les « BIG FIVE » - le buffle, l'éléphant, le léopard,
le lion et le rhinocéros mais aussi plus de 35 espèces de grands
mammifères et plus de 600 variétés d’oiseaux. Sur le chemin du retour
nous avons visité le parc du lac Manyara qui présente la particularité
qu'ont les lions de se reposer dans les arbres (les avoir juste
au-dessus de nous a été un des moments forts).
Quelques regrets : nous n’avons pas eut la chance d’assister à une
chasse et le temps couvert au levée du soleil qui nous a empêcher de
commencer très tôt.
Au total plus de 6500 photos prises à l’aide de 3 boîtiers (EOS 5D,
50D, 7D) sur les quels étaient montés respectivement un 24-70, un
100-400mm de Canon et un 800 mm de Sigma.
Un grand merci Bernard Boutouyrie, Philippe Jeanmonod, Roger
Jourdain, qui m'ont conseillé et aidé à organiser ce voyage.
Organisation locale Nature Discovery www.naturediscovery.com
Delta du Danube (2011)
Le delta du Danube est
situé pour les trois quarts dans le nord de la Roumanie et pour un
quart dans le sud de l'Ukraine. C'est le deuxième plus grand des deltas
européens après celui de la Volga, avec une superficie de 3446 km². 15
000 personnes y vivent.
Le Danube se
divise en trois bras qui vont se jeter dans la mer : au nord Chilia, au
centre Sulina et au sud Saint Georges. De nombreux lacs et marais se
sont constitués entre ces bras abritant plus de 1 200
variétés de
plantes, 300 espèces d'oiseaux et 45 espèces de poissons d'eau douce.
Un vaste programme de reconstruction de la biodiversité ( 15 000 h.) a
été lancé depuis 1994.
Nous étions 5 photographes et une vidéaste,
ma femme, à partir les deux dernières semaines de mai 2011. Le
programme que nous avions préalablement établi a été revu sur place
pour tenir compte de la baisse très importante du niveau du Danube en
ce printemps 2011 très sec en Europe. Nous avons exploré en bateau les
lacs autour de Mila 23 ( Baclanesti, Fortuna, Dracului,
Babina,
Merhei,Radacinos, Trei Lezere Bogdaproste, près du Monastère
de
Batag) et de Caraorman. Nous n'avons pas pu aller ni à St George ni à
Sulina. Nous avons explorer par voies terrestres la région de Baltenij
(guêpiers) et de Murighiol (souslik d'Europe).
Nous sommes revenus
avec une certaine frustration de ne pas avoir pu photographier comme
nous l'aurions souhaité les espèces présentes comme les pélicans, les
crabiers, etc.. (arrivée beaucoup trop tardive sur les sites, pas
vraiment de possibilité de s'arrêter plus d'une heure en un endroit,
une seule barque pour 6 et un manque d'expérience dans l'approche des
oiseaux "trop brutal, trop vite, trop près"). Beaucoup trop de photos
ont dû être faites au "vol". Ce voyage est à refaire avec une autre
organisation adaptée aux photographes et à une autre période plus
propice (avril).
Voyage organisé par "Chettusia
Tours" : http://www.chettusia.com/en.
Liens utiles :
http://www.oiseauxethologie.fr/php/articles.php?lng=fr&pg=181,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Delta_du_Danube.
Finlande (2011)
La
Finlande, d'une superficie totale de 340 000 km2 (le cinquième plus
vaste d'Europe), est un pays aux milliers de lacs (190 000 lacs et 180
000 îles). Les forêts boréales occupent environ 70 % du pays. Elle se
situe entre la Russie à l'est, la Norvège au nord et la Suède au
nord-ouest, et compte 5,3 millions d'habitants. Le climat l'hiver y est
très rigoureux.
Nous étions 8 photographes passionnés par la photo animalière. Thomas
Roger n'ayant pu venir, avait délégué deux de ses amis photographes
Xavier Rufray et Christophe Perelle qui, a son image, ont été
de
super accompagnateurs, nous emmenant de jour comme de nuit sur les
sites. Les "prestataires" Finlandais ont vraiment tout fait pour que
nous puissions prendre de bonnes photos. Ce fût un excellent voyage que
je recommande vivement.
Toutes les photos ont été prises depuis des affûts (du très confortable
et spacieux à la simple tente). Nous y rentrions vers 18h et en
sortions le lendemain vers 8h. La faune y est vraiment très sauvage, le
moindre bruit fait fuire les animaux, au mieux les éloigne. Le garde
forestier qui nous a conduit à la chouette laponne, nous a indiqué
qu'en vingt ans, en étant sur le terrain tous les jours, il n'a jamais
croisé d'ours. N'oubliez pas d'emporter une cape suffisamment ample
pour recouvrir le sac à dos, des bottes (nous avons traversé des zones
inondées) et des sac de protection pour le matériel.
Les affûts pour les gloutons et renard sont à Lieksa/Carélie du nord,
pour les ours et les loups à Viiksimo/frontière Finno-Russe, et pour
les plongeons à Vaala.
Le seul regret, nous n'avons pas pu photographier les loups, ils sont
difficiles à observer. Ces animaux ont un vaste territoire dans lequel
ils se déplacent continuellement, mais parfois ils passent devant les
affûts aux ours
Voyage organisé par Thomas ROGER (accompagnateur & photographe
professionnel) "DECOUVERTE DU VIVANT"
http://www.decouverteduvivant.fr
et l'agence "NORD ESPACES"
http://www.nord-espaces.com
Liens http://fr.wikipedia.org/wiki/Finlande.
Botswana (2010)
Le Botswana compte 1 800 000 habitants
pour une superficie de 582 000 km², la chasses y est interdite dans les
réserves. La région nord est, contrairement au reste du pays très
humide, l'eau y est présente pratiquement toute l'année (saison des
pluies de novembre à avril puis l'eau parvient en mai juin de l'Angola
via le delta de l'Okavango) Le safari photo s'est déroulé dans le nord
du Botswana en camp itinérant sous tente dôme, sur 14 jours en
septembre 2010, du delta de l'Okavango à Kasane. Nous étions deux
couples de photographes/vidéastes accompagné d'un super guide
anglophone, d'une super cuisinière et de deux assistants. Une très
bonne équipe à l'écoute et très compétente. J'ai ramené plus de 4500
photos prisent dans de très bonnes conditions. Nous avons visité la
réserve de Moremi (Third Bridge, Xakanaka , excursion en bateau dans la
partie orientale du delta de l'Okavango , la région de Khwai), la
région de Savute, la région de Chobe avec une excursion en bateau sur
la rivière Chobe (frontière naturelle avec la Namibie) Les temps forts:
la héronnière dans le delta de l'Okavango, la famille de léopard dans
la région de Kwai, le couple de lion dans la concession de Kwai, les
aigrettes ardoisées,les éléphants et les hippopotames de la rivière
Chobe . Mes regrets : ne pas avoir passé plus de temps dans la
concession de Kwai et sur l'eau (delta de l'Okavango et la rivière
Chobe) là où il y a beaucoup de vie et de scènes à
photographier.
Opérateur Français : Amawanda/Etendu
Sauvage www.etendues-sauvages.com
Lien utile : http://fr.wikipedia.org/wiki/Botswana.
Islande (2010)
L'Islande
est située au milieu de l’Océan arctique : 103 000 km², 320 000
habitants et des millions d'oiseaux migrateurs. Le climat y est très
rude. Notre voyage photo s'est déroulé sur deux semaines, des falaises
du Latrabjarg au lac glacière du Jökulsárlón. Les falaises du
Latrabjarg (14 km de long et 400 m de haut) abritent des pingouins
Torda, des milliers de guillemots de Troïl et de Brunnich, des macareux
moines, des mouettes tridactyles, des fulmars boréaux, des cormorans
huppés… et des phoques. C'est un moment très fort du voyage. L'île de
Flatey dans le fjord Breidafjordur accueille par milliers des
guillemots à miroir, des eiders, des sternes, des
macareux moines, des mouettes tridactyles ... et toujours des phoques
mais ils restent toujours à bonne distance. Au pied
du volcan le Snæfellsjökull (1 446 m), qui inspira Jules
Verne pour son roman « Voyage au centre de la terre », nous
avons découvert les champs de lave, les orgues de basalte, les lichens
multicolores. Ceci donne des paysages parfois lunaire et très
particuliers. Dans la réserve naturelle de Floi au sud de SELFOSS, nous
avons pu faire des "approches" pour y photographier une famille de
plongeons Catmarin et un couples de plongeons Imbrin, des barges
à queue noire, des chevaliers gambettes défendant
leur nids, des courlis Corlieu, des cygnes chanteurs. Sur la route nous
menant au plus grand des lacs glaciaires le Jökulsárlón (150
m de profondeur) nous avons admiré les chutes d’eau Skogafoss. La
couleur des icebergs dans ce lac varie du bleu, du turquoise au bleu
foncé avec du jaune, du noir, du blanc. Magnifique. Nous y avons
photographié aussi des Arlequins plongeurs Le voyage s'est terminé dans
la presqu’île Ingolfshofdi et sa colonie de grands labbes.
Voyage organisé par Thomas
ROGER (accompagnateur & photographe
professionnel) "DECOUVERTE
DU VIVANT" www.decouverteduvivant.fr et l'agence "NORD
ESPACES"
www.nord-espaces.com.
Lien utile : http://fr.wikipedia.org/wiki/Islande
Venezuela (2009)
Le Vénézuéla est un grand pays de 28
200 000 habitants et de 920 000 km² situé sur la côte nord de
l’Amérique du Sud, le long de la mer des Caraïbes. Ce pays offre une
multitude de paysages : plages, îles et récifs coralliens, mangroves,
zones arides et désertiques, plaines alluviales de l’Orénoque (Llanos),
montagnes (les Andes) et les plus anciennes roches terrestres (Tepuis).
Le climat est du type tropical avec une saison sèche d’octobre à avril.
Dans les parcs nationaux la chasse y étant bannie depuis plus d’un
demi-siècle, les oiseaux se laissent approcher facilement. Autre
conséquence on dénote une grandes biodiversités et l'avifaune y est
particulièrement riche : 1.400 espèces soit 16% de l’avifaune mondiale
(40% de celle d’Amérique du Sud). Nous avons commencé notre voyage par
le parc national Henri Pittier et depuis la terrasse, de la station
biologique de Rancho Grande, nous avons photographié des centaines
d'oiseaux et même deux paresseux à 3 doigts. Dans le parc national de
MORROCOY nous avons découvert les salines (ibis rouges, pélicans,
flamants, etc.), les mangroves hébergeant une immense "héronnière"
(frégates, hérons, aigrettes, etc.). Le safari photo en bateau dans les
Llanos du sud, (domaine privé Hato El Cedral) nous a plongé dans un
paradis. Dans ce site se trouve la plus grande diversité mondiale
d’échassiers (hérons Agami et Zigzag etc.), beaucoup de rapaces,
l'emblématique Hoazin, le caïman à lunettes, le crocodile de
l’Orénoque, l'anaconda, les capybaras et si on a de la chance (ça n'a
pas été notre cas) le jaguar et le puma. Ensuite direction les Andes
(parcs nationaux de la Sierra Nevada et de la Sierra de la Culata) pour
y photographier le coq de Roche et d'autres sublimes oiseaux tel que
les colibris. Retour dans les Lianos dans le domaine privé de Hato
Pinero situé dans la partie nord, beaucoup d'oiseaux mais toujours pas
de félin, cela sera pour la prochaine fois.
Merci à Bruno Pambour et Sergio Carli pour leur compétence gentillesse
et patience car faire cohabiter des photographes avec des ornithologues
qui plus est « cocheurs », n’est pas simple, les uns voulant approcher
les oiseaux et se donner du temps pour faire des photos, les autres
souhaitant en voir le plus possible.
Organisateur Français : Vie Sauvage www.viesauvage.fr,
agence locale : http://venezuelaecotravel.com.
Lien utile : http://fr.wikipedia.org/wiki/venezuela.
Kenya (2007)
Kenya est un des pays emblématique du
safari photo (Afrique du sud,
Botswana, Tanzanie). Ce pays compte 39 000 000 habitants pour une
surface de 580 367 km². Les réserves et parcs nationaux se trouvent
dans la moitié sud du pays qui est la plus peuplée, le nord étant
désertique. La saison sèche va de mai à octobre. La grande saison des
pluies se situe de mars à début mai, rendant la circulation dans les
réserves pratiquement impossible. La petite saison des pluies commence
en novembre et se termine à la mi-décembre c'est la période préférée
des photographes (plus de luminosité et moins de touristes). C'est fin
janvier 2007, à plus de 60 ans, que j'ai réalisé mon rêve de gosse
"aller en Afrique pour photographier des animaux". Et ça été le
paradis, les animaux dans les hautes herbes, le soleil couchant
illuminant les nuage. Nous étions deux couples d'amis avec un excellant
guide local à partager ces moments de bonheur. Le parcourt a commencé
par la partie Est de la réserve de Masai Mara, traversée de la réserve
vers Kichwa (il nous avait semblé avoir tout vu en quelques jours, mais
non ...), les lacs Naivasha, Bogaria et Baringo
(hippopotames, crocodiles, tisserins, une multitude d'oiseaux,
etc.), la réserve de Nakuru et son lac (rhinocéros, hyènes,
chacals, flamants, rapaces, etc.), Samburu (en un mot toute l'Afrique),
dernière halte au Mont Kenya dans un hôtel au style très Anglais,
construit en fer à cheval où chaque chambre donne
sur un marécage dans lequel la "savane" vient patauger et s'abreuver
jour et nuit. Et enfin le parc de Nairobi situé juste en sortie de la
ville avant de s'envoler vers Paris. Les temps les plus forts ont été
vécus à Masai Mara, Nakuru et Samburu.
Merci à notre guide Peter Kamanga pour sa compétence et sa gentillesse,
à mon ami Philippe Jeanmonod pour ses conseils dans la préparation du
voyage et à Chrystel de l'agence Vie-Sauvage.
Organisateur Français : Vie Sauvage www.viesauvage.fr
Lien utile : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kenya.